A tout juste 21 ans, le jeune Pontissalien Loïc Gaume signe ici sa première bande dessinée dans un style personnel et très original. « Sans grande prétention » propose en quarante neuf planches un humour décalé. Rencontre avec un auteur atypique :
D’ou vient l’idée du titre « Sans Grande Prétention » ?
Je n’ai pas pour ambition de faire la bande dessinée du siècle, je voudrais juste partager un peu, amuser, faire rire les quelques personnes qui se retrouveront dans mes dessins. Ce sont des situations que l’on connaît tous, la soeur bavarde que personne n’écoute, la grande tante ronchon et toutes sortes de personnages attachants ou idiots.
Comment résumeriez-vous votre travail ?
Toutes mes histoires proviennent d’anecdotes personnelles comme nous en vivons tous et j’essaie d’en tirer le drôle ou l’absurde. Pas de case, pas de couleur, juste un dessin très simple, les expressions des personnages sont mis en relief.
Le style est très original et peut décontenancer, quelles sont vos sources d’inspiration ?
J’aime énormément la nouvelle bande dessinée, un peu expérimental, personnel et intimiste qui tranche réellement avec le traditionnel « Tintin ». Je suis un fan, par exemple de l’humour de Trondheim ou du graphisme de Vanoli. On compare des fois mes BD au Shadocks dans le graphisme. Cela me flatte beaucoup mais l’humour est différent. J’essaie de faire des histoires en Bandes Dessinées et non pas des histoire de Bandes Dessinées.
La BD est-elle pour vous un passe-temps ou désirez-vous en faire votre métier ?
Je viens d’obtenir mon BTS en communication visuelle et j’envisage une profession de graphiste. La BD est un complément de ce travail. J’en fais d’abord pour mon plaisir. (c)
Des petites scènes de la vie quotidienne croquées dans un dessins simple qui insiste sur les expressions c'est tous l'univers de Sans Grande prétention. On s'y retrouve, on y retrouve ses voisins , sa familles, ses amis et même ses ennemis... en toute simplicité. C'est sans doute pour cela que cela qui fait que l'on aime tant...